Mais qui était Magellan, au fond ? Un homme obsédé par l’idée que le monde était plus grand que ce qu’on voulait bien croire. Pas un héros figé, plutôt quelqu’un qui avance, qui insiste, qui prend le risque de se perdre pour ouvrir un passage. Il n’a pas seulement changé des cartes. Avec ses voyages, il a déplacé notre façon de penser le monde, les distances, les échanges. Il n’a même pas vu la fin de son expédition — et c’est justement ça qui fascinait Stefan Zweig : l’élan, pas la victoire. Après le Musée de la Marine, invitées par Laure, on prolonge. On plonge dans cette aventure fascinante, portée par la langue de Zweig, claire, humaine, vivante. Un théâtre qui fait voyager sans appuyer. 👉 On sort avec la tête ailleurs. Et l’envie d’en parler.